carton de protection de chantier

 

Travailler sur papier ne me suffit pas, alors j’explore périodiquement de nouvelles possibilités et teste autant les supports que les manières de les apprêter.

Même si la base reste sensiblement la même, à savoir un matériau tendu à l’humide, son traitement peut passablement varier!
Ici, j’ai tenté de mouiller ma feuille de carton sans la bloquer sur une surface de travail, et je l’ai enduite d’un mélange relativement dense de plâtre et de colle d’amidon. A l’usage, ayant constaté le retrait assez spectaculaire du carton au séchage, j’ai bloqué ma feuille sur deux côtés opposés, ce qui m’a permis d’obtenir des plis longitudinaux parallèles sur la matière séchée.
Sur un support mou et de couleur foncée, l’enduit se comporte de manière assez intéressante. On peut en avoir une idée à l’étape 2 de mes images, une photo prise avant séchage, lorsque l’ajout de matière claire fonce les surfaces traitées jusqu’à les obscurcir.

Mais c’est bien joli de faire des essais de matières et de comportements de supports. Encore faut-il en faire quelque chose!
Un disque écrasé par la perspective, pourquoi pas?
Mais il se trouve que j’étais d’humeur à raconter des histoires.

 

plâtre, colle, noir de charbon et couleurs maison à la tempera sur carton de protection de chantier    2020

 

Si mon disque posé au sol se trouvait être en réalité un gouffre sans garde-fou ? Quoi de mieux que la circonspection féline pour suggérer avec un minimum de changements dans mon dessin des possibilités de voyages infinis dans des dimensions imaginaires?
Pour cette esquisse, j’ai emprunté à Hiroshige son chat derrière les persiennes et l’ai réinterprété à ma sauce.
Le dessin réalisé par la suite à l’atelier est par ici

 

 

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