Tempête, ou les angoisses du confinement
En début mars, je suis partie à l’atelier avec l’idée d’y passer la période d’isolement « préconisée » par nos autorités.
À la suite de l’inondation de février, je n’avais plus ni chambre, ni lit… J’ai donc tenté de camper sur un matelas de fortune parmi mes peintures.
J’ai tenu une semaine.
Si la lumière zénithale de l’atelier est magnifique, et que je ne voudrais pour rien au monde échanger mes murs sans fenêtres et mes verrières de plafond, j’ai eu vraiment trop de peine à ne pas pouvoir voir un coin de paysage; même si ce dernier se résume à une cour intérieure pas très folichonne.