résultat
J’ai publié il y a quelques jours un article sur mes premiers essais d’incorporation de cendre dans mes peintures.
En image de couverture, la vue d’atelier comportait un montage avec la projection d’une intervention à venir sur une pièce.
Je parlais d’une intuition. Elle s’est avérée parlante !
Le plus difficile a été de trouver dans le commerce le médium avec lequel je voulais travailler.
J’ai fini par y parvenir, et la suite s’est déroulée (presque, il y a toujours quelques aléas) comme je l’envisageais.
Voici la peinture ratée que j’ai modifiée.
Elle est toujours ratée, c’est une question d’occupation de la surface, mais je l’apprécie mieux maintenant.
Après quelques semaines à vivre avec cette peinture, et comme j’avais besoin de place sur mon mur, j’ai décidé de la retirer. Et puis, en la tenant horizontalement, je me suis demandée….
Voici cette pièce simplement accrochée tête-bêche. Même si elle ne fait pas partie de mes pièces « wouha! C’est moi qui ai fait ça ! », je l’apprécie bien mieux ainsi. Et vous?
sans titre, 2022
Encre de chine, cendres et terre de Lozère
sur encres et pigments cirés à la tempera
111 par 106 cm
Toujours passionnant de lire ta réflexion et de voir l’évolution de ton travail.
Merci Jeanne
Merci Laurence
Je te retourne le compliment !
Je ne suis pas spécialiste, mais il y a un mouvement dans cette toile qui lui donne de la force. Une sorte de tension, jusqu’à la cassure, qu’on croit se produire sous nos yeux.
C’est en effet ce que j’ai voulu « rendre » après avoir posé mon dégradé (magnifique, mais totalement autosuffisant…)
Je suis ravie que cela transparaisse. La frontière entre une pièce ratée et une pièce magnifique est parfois très mince,
Bon week-end
Jeanne