Ce qui se passe en altitude

une nouvelle montagne dans la brume

 

De temps à autres, il m’arrive une envie d’encre de chine…
Je reviens à mes amours d’origine, et suis alors plus proche du dessin que de la peinture.
Ces travaux que j’ai de la peine à classer me posent quelques problèmes, notamment lorsque je tente de cerner dans ma production les signes plus ou moins évidents d’une démarche artistique.

Il y a certainement un fil conducteur lorsque je musarde auprès d’images plus figuratives, et quoi qu’il en soit, j’éprouve un grand plaisir à les réaliser.
Mais comment associer ces paysages qui flirtent avec la représentation, avec mes objets peints sur fonds noirs ?
Entre ces objets qui ont pour raison d’être la trace des mouvements qui les ont créés, et mes dessins qui ont bien une valeur de narration; la recherche de passerelles stylistiques est plutôt compliquée.
Quoi qu’il en soit, un équilibre existe, et aussi loin que je me souvienne, il a toujours existé, entre ma production plus abstraite et ces « pas de côté » jubilatoires dans l’univers du dessin.

Au delà de toute question de bon ou de mauvais gout, les passerelles sont peut-être simplement à chercher dans ces deux plaisirs distincts qui sous-tendent mon travail ? …

 
encre de chine et gesso maison sur papier préparé

ce qui se passe en altitude
encres, encre de chine, pigments et plâtre encollé sur papier préparé   111 x 106cm   2021

Une autre montagne dans la brume, celle-ci au graphite, pierre noire et pastel est visible par ici

 

 

 

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