quand l’appareil photo manque

 

Mon cher Lumix avec lequel je prenais mes photos en atelier et ailleurs, a eu le bon goût de tomber en rade au début du mois.
Gros inconvénient des caméras numériques, elles peuvent vous faire faux bond sans que rien ne semble cassé. Ni boitier, ni objectif ou autres bagues et adaptateurs.
Là, c’est l’optique qui m’a lâchée. Taches blanches au « tirage » des images, lignes cassées, comme devenues baveuses, résultant en une espèce de flou sale et moucheté qui pollue les images de manière terriblement désagréable.

Que faire en attendant que ma camera me revienne de l’usine? Je vous le donne en mille, utiliser mon smartphone.

Aïe.
Depuis quelque temps une envie de dessiner une ligne de montagnes émergeant de la brume me titillait. J’ai travaillé à la pierre noire avec un peu de graphite sur une dernière couche d’enduit de support très légèrement teintée. Une approche légère, avec beaucoup d’estompages, et quelques touches de pastel ivoire pour terminer…
Une image relativement floue de nature !
Cocktail redoutable, quasi impossible à rendre fidèlement avec la caméra de mon téléphone.
Après moults essais infructueux, je me suis résolue à travailler mon image avec un logiciel justement prévu à cet effet. Le résultat me semble assez vaguement acceptable considérant le dessin d’origine. En revanche, en appliquant quelques subterfuges, j’obtiens des images presque aussi intéressantes que certaines de mes estampes numériques.

Puisque mon projet était d’intervenir sur cette image et sur celles qui suivront avec des éléments qui trancheront avec la narration du dessin, pourquoi ne pas prendre la photo dudit dessin comme sujet de transformation?

Voici une (en image de titre) ou deux deux de ces manipulations accompagnées de la photo du dessin d’origine

 


paysage en abyme

 


montagnes dans le brouillard

Montagnes dans la brume, dessin
pierre noire, graphite, pastel sur toile de cellulose préparée   111 x 106 cm   2021

 

 

 

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