un samedi en mai
Ce jour-là il faisait doux. L’espace proche, lavé comme un arrière-plan lointain, brillait dans une lumière exceptionnelle. Ce printemps précoce exultait encore, rayonnant d’une beauté délivrée de son carcan de pollution « pas-encore-tout-à-fait-revenue-au-point-d’avant-la-crise ».
L’air embaumait dans le calme des champs presque déserts, et la gamme des verts scintillait telle une porte entrouverte sur les miracles d’une nature amie…
Amie. Mais pas soumise !