évolution d’une peinture

à moins que ce ne soit un dessin?

Ce n’est pas la première fois, et certainement pas la dernière, que je décide de documenter l’évolution d’un travail depuis les premiers coups de pinceau jusqu’à la mise en tension sur châssis…

papiers tendus et traces de cercles
Support papier tendu, enduit et poncé
    Dimensions de l’ensemble: 196 x 200 cm environ

Pour cette pièce, j’aurais aimé un reportage en images

Mais c’est mission (presque) impossible.
Je travaille quand je peux, je viens à l’atelier quand j’y arrive, et parfois j’y reste plusieurs jours d’affilée… sans prévenir personne, même pas moi.
Difficile dans ces conditions de prendre rendez-vous, puis d’être suffisamment disponible pour être capable de travailler « naturellement » devant l’objectif d’une caméra.

Il y a quelques jours, quelqu’un était là lorsque j’ai pilé le charbon de bois pour préparer mon noir.

préparation des pigments
broyage et tamisage

Qui sait?
Peut-être qu’un jour quelqu’un sera là lorsque je déposerai mes pigments sur le papier !

 

Dévoiler mes secrets ?

Récemment je me suis rendue compte que beaucoup de gens qui suivent mon travail s’interrogeaient à propos de gestes qui me paraissent complètement évidents.
Cela me ravit, et voilà que je n’ai plus vraiment envie de révéler mes modes de faire.
Pour cette pièce, il a fallu développer des solutions parfois à la limite de la fantaisie pure, réaliser des acrobaties dont je ne me croyais pas capable, imaginer des gestes en partant de fragments d’expérience, ou en partant de rien…

lumière d'hiver à l'atelier
lumière d’hiver à l’atelier

Et puis, même si cette peinture n’évoluera plus beaucoup, il faudra encore construire les châssis et y tendre les quatre feuilles avant d’être certaine de l’aspect final de l’ensemble.

Je continue à rechercher, expérimenter, inventer…
Croyez-le si vous voulez, mais j’adore ça !

 

 

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